Mais tout d’abord, rappelons ce qu’est un WAF : Il protège les applications web en surveillant, filtrant et bloquant le trafic HTTP/HTTPS malveillant entre une application web et Internet.
Ce n’est pas un firewall classique, qui ne plonge généralement pas dans les données applicatives.
Le WAF est conçu pour protéger les applications contre des menaces liées aux failles applicatives (injections SQL etc.).
–> Comment fonctionne un WAF ?
– Il analyse les requêtes HTTP/HTTPS entrantes et sortantes de l’application web.
– Il applique des règles prédéfinies pour détecter et bloquer les activités malveillantes.
–> Les méthodes d’analyse courantes sont les suivantes :
– Listes noires : blocage des requêtes provenant d’adresses IP malveillantes connues.
– Listes blanches : autorisation uniquement des requêtes spécifiquement approuvées.
– Détection de signatures : identification de schémas d’attaques connus.
– Analyse comportementale : détection de comportements suspects via des algorithmes d’apprentissage automatique. On va au-delà du vieil antivirus qui ne fonctionnait qu’avec des signatureq.
–> Une fois les menaces détectées, le WAF met en oeuvre les mesures suivantes :
– Blocage des requêtes malveillantes.
– Journalisation des événements pour une analyse ultérieure.
👉 Les entreprises suivantes sont connues pour leurs WAF : Orange Cyberdefense, Stormshield, Imperva, Akamai, Cloudflare et F5 Networks.
Selon vous, un WAF est-il suffisant pour protéger les applications web, ou doit-il être complété par d’autres mesures de sécurité ? Votre avis m’intéresse en commentaire.
Crédit schéma : Cyber Edition
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