Un vent de polémique a soufflé avec force ce 1er juillet 2024, quand des rumeurs orchestrées depuis la Russie ont prétendu que le président ukrainien Zelensky et sa femme avaient acquis une Bugatti Tourbillon pour plus de 4,5 millions d’euros. Cette fake news, clairement destinée à semer la discorde, a prétendu que l’achat avait été financé par des aides américaines, puis européennes, selon les versions.

📉 Une manipulation élaborée : Ces accusations, basées sur des documents et vidéos factices créés par intelligence artificielle, ont été massivement relayées sur les réseaux sociaux, touchant des millions d’utilisateurs. Le groupe Bugatti, faussement cité comme complice, a immédiatement réagi en dénonçant ces allégations comme étant une fabrication totale. Une enquête menée par la BBC a exposé l’implication de faux sites d’informations et de comptes influents dans la propagation de cette désinformation.

🛡️ Réponse officielle et mesures juridiques : Devant l’ampleur du phénomène, le revendeur Bugatti a publié un démenti catégorique, soulignant les nombreuses erreurs factuelles des documents présentés comme preuves. Le 2 juillet, une plainte a été déposée pour faux, usage de faux, usurpation d’identité et diffamation. Ce cas soulève des questions urgentes sur la vulnérabilité des réseaux sociaux à la désinformation et sur la nécessité de renforcer les mécanismes de vérification.